Dire non aux emballages plastiques


Le premier temple du gaspillage, c'est le supermarchébien entendu! 

Après les courses hebdomadaire de sa tribu, Sandra s'interrogeait souvent s'il n'y avait pas plus à jeter/ recycler que de produits alimentaires dans les stocks de la maison.
Récemment, elle a décidé de dire non au plastique et d'acheter tout en vrac. Enfin presque tout: les légumes et les fruits, les féculents et diverses noix, les céréales, le fromage, la viande et la charcuterie.

Et c'est déjà pas mal... 
Concrètement, 1/3 de poubelles en moins (la plupart du plastique n'étant pas recyclé chez nous), et, donc, il faut le dire, des économies si vous êtes sujet à la redevance sur les levées, tout comme nous.
Et tout ça, sans avoir le moindre début de conséquence sur sa consommation: ces emballages, ce sont des trucs qui servent à rien, qu'on ne voit même pas, et qu'on se débarrasse à peine pénètrent-ils dans notre logis.

Alors voila la recette, si ça vous intéresse... enfin la recette Planedo:

- Etape 1: Etre prêt.e psychologiquement à changer ses habitudes
En fait, il faut vendre l'idée à notre petit cerveau, qui, par définition, fait de la résistance au changement (on peut pas lui en vouloir, il est payé pour ça). Donc, pour changer ses habitudes d'achat (quelles qu'elles soient d'ailleurs) il faut être vraiiiiiiment déterminé.e, sinon, ça risque d’être galère!
Sandra achetait au Grand Frais du coin toutes les semaines, pour changer ça, y'a fallu passer en force!
- Etape 2: Identifier le(s) supermarché(s) qui vendent en vrac et à la coupe, et qui offrent un choix suffisant pour ne pas finir à courir 6 magasins par semaine.
Ça peut même être Carrefour ou Intermarché si vous n’êtes pas fanatique du bio: fromages, viandes et charcutaille sont disponibles à la coupe, on trouve les féculents et noix en vrac et les fruits et légumes se vendent à l’étale. Que demande le peuple?!
Coté bio, Sandra va chez Sathoriz, mais tous les chaines bio font l'affaire telle BioCoop, la Vie Claire...

- Etape 3: Changer sa routine pour de vrai
Au lieu du Grand Frais, après avoir testé plusieurs alternatives, Sandra a conclu que ce qui lui allait le mieux était la combinaison de Sathoriz et d'un magasin de produits locaux juste en face qui vend viande, charcuterie et fromage à la coupe. 
(ah oui! parce qu'on a oublié de vous dire que souvent les enseignes bio proposent ces derniers sous vide... Comme si le consommateur bio se foutait de réduire sa consommation de plastique (ou d'acheter local d'ailleurs)... Mais ça, c'est un autre débat que nous serions ravies de lancer un de ces 4).
En attendant, les courses sont faites en moins de 1h30 heures. Pas spécialement plus longues que la vie pré-Planedo!

- Etape 4: Se confectionner son stock de petits sacs et boites réutilisables 
Ça c'est la partie qui demande un peu de préparation. Il faut des sacs pour les légumes, fruits, féculents, graines..., des boites hermétiques pour les viandes, charcuterie et fromage. Parce que les sacs biodégradables, on y croit pas trop: le sont-il vraiment? et si oui, ils demandent tout de même d’être produits et transportés...
Pour être honnête, le principal nœud de Sandra était de penser qu'elle passerait pour une c... en magasin quand elle refuserait les emballages et proposerait ses boites. Bein, en fait, non: les commerçants ont l'air d’être (un peu) habitués. Et c'est finalement plaisant de créer la surprise auprès des clients qui attendant derrière nous.
l'attirail de Sandra
Les sacs s’achètent partout (y compris chez Amazon, voila par exemple une alternative bio éthique). On peut aussi décider de les confectionner soi-même avec des vieux T-shirts (et, de préférence, une machine à coudre!). le tuto, c'est par ici:



Pour les boites, les celles d'IKEA sont parfaites car elles ont un minimum de plastique, sont hermétiques et bon marché. 
Ceci, on les trouve perso bien lourdes et donc galères à transporter quand il s'agit des courses hebdomadaires familiales. Il y a l'alternative en inox, ou éventuellement l'ami tuperware, en plastique certes, mais qui se trouve bien souvent au fond des tiroirs de cuisine (de la votre ou de celle de Tante Jeannette).

- Etape 5 (la dernière!): Changer son mode de rangement à la maison
Une fois à la maison, lors du rangement, les noix, et autres graines vont dans des bocaux ou restent éventuellement dans le sac si la consommation est imminente. Quant aux fruits et légumes, Sandra les sort (ou non) de leur sac. 
Ah oui, ça c'est la bonne nouvelle: contrairement aux sacs plastique, on est pas obligé de les sortir pour qu'ils n'étouffent pas. Ils se conservent même plutôt mieux dans les sacs, les champignons et radis en particulier.



.... Un changement radical en 5 étapes seulement, c'est pas chouette, ça? 
Et même si vous vous en faites un monde, comme Sandra au début, une fois les habitudes changées, on vous jure, tout se passe comme sur des roulettes. 
Et, qui plus est: on est très fier.e d'avoir une nouvelle fois fait un pas de plus vers un monde plus vert!


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